La gazette
Les Agyliens en randonnée dans la Vallée de La Blanche
(cliquez sur les images pour les agrandir)
AIR SOLEIL le village de CAP FRANCE
1er jour: Le vieil Esclangon et le Plateau d'Iroire
3 ème jour : Le Fort de Dormillouse
4ème jour : Barcelonnette et le Lac Lauzanier
5 ème jour : La Grande Clocle de Barles
6 ème jour : La Barre des Tourbes
Situé dans le département des Alpes de Haute Provence, à une quarantaine de kilomètres de Digne, ce charmant village de Seyne-les-Alpes qui culmine à 1 260 m d'altitude occupe une position stratégique au cœur de la verdoyante Vallée de la Blanche. Seyne-les-Alpes est aussi la capitale des Mulets. Couronné par lagrande tour médiévale, cette massive citadelle de pierres grises a également été fortifiée par Vauban. Le petit village se tient fièrement adossé à la colline de la Roubine, dans une large vallée entourée d’un cirque de hautes montagnes qui culminent jusqu’à 3000m et de collines boisées. En nous baladant dans les ruelles de ce vieux bourg de guingois aux façades couleur pastel délavées, nous avons pu admirer quelques maisons en vieilles pierres et remarquer, ici ou là une magnifique porte dans la " Grand Rue", une voûte médiévale, un encorbellement, des poulies sur la façade et sous le toit pour monter le foin au grenier ou encore un imposant vieux lavoir avec sa toiture en poutre de bois sans oublier un petit détour par l’église Notre Dame de Nazareth et la chapelle des Dominicains reconnaissable par son clocher triangulaire.
Air Soleil village Cap France
Véronique et Gwenaël encadrant un personnel bien sympathique nous ont réservé un accueil chaleureux dans ce coquet centre de Cap France. Cliquez ici pour une visite virtuelle
Maintenant que le cadre est planté, venons en aux choses sérieuses. Nos randonnées ce sont déroulées dans un rayon de 50 kilomètres autour de Seyne, dans un paysage pastoral des Pré-alpes provençales sur la chaîne de la Blanche et non loin du parc national du Mercantour. Pendant toute cette semaine Joël et Bruno nos guides attitrés nous ont fait découvrir cette merveilleuse région riche en histoire.
Joel Marteau, accompagnateur en montagne , Alpes de Haute Provence , Haute Bléone ... et magnifique compteur à ses heures, spécialiste de l'histoire locale et plus particulièrement sur le maquis de haute provence. Pour plus d'infos et découvrir sa passion cliquez ici
Bruno Lambert, fondateur des "Marcheurs de la Terre", Bruno Lambert est aussi accompagnateur en montagne diplômé d’état et guide de trekking. Il réside depuis 25 ans dans une vallée perdue des Alpes de Haute Provence, d’ où il organise et encadre des randonnées pédestres et thématiques.. Pour plus d'infos cliquez ici
1er jour le Dimanche 30 juin:
Pour débuter notre semaine de rando nous avons découpé cette première journée en deux, dans le but d'acclimater nos organismes à l'altitude et préparer nos corps à des marches en montagne bien différentes de celles que nous pratiquons régulièrement.
Le matin : Le village en ruine du Vieil Esclangon. ( 5 kilomètres avec 260 m de dénivelé positif et négatif, une altitude min.807m et max.1051m)
Situé au cœur de la réserve géologique de Haute Provence une plongée de plusieurs millions d'années au départ des Clues de Barles.
Après être passés en voiture par les spectaculaires Clues de Barles et du Pérouré, un regard vers le superbe plissement de roches qui surplombe la sortie du tunnel . Nous laissons les voitures sur le parking et nous attaquons un petit sentier qui monte en lacets dans les terres rouges. Petit sentier qui monte au milieu de formations rocheuses ressemblant à des murs de pierres. Mais ici il ne s'agit pas du travail de l'homme mais plutôt du fond d'une très ancienne mer que la formation des Alpes a mis à la verticale et à cette altitude . Un regard en arrière nous fait admirer l'enfilade des Clues surplombées par la Grande Cloche de Barles. Tout en montant la vue commence à se dégager nous faisant découvrir la curieuse "Lame de Facibelle" une feuille de pierre de plusieurs dizaines de mètres de haut dressée comme une voile de bateau. La pente s'infléchit, le chemin devient presque horizontal, on arrive près du village sur le Collet très vert, une petite pause à la seule maison restaurée nommée le "refuge d'art". Le refuge est fermé et on ne peut y rentrer que sur réservation dommage mais on aperçoit à travers la vitre salie le "Serpent d'argile" sculpté dans l’argile rouge sur le pignon de la maison. Nous arrivons enfin dans le hameau en ruine du Vieil Esclangon, village abandonné dans les années cinquante. Nous passons devant le lavoir avec une inscription étrange :" Siau dins tot ço que viu" . Après la visite du village on découvre le magnifique petit cimetière avec ses vieilles tombes perdues dans la végétation dont les plus récentes remontent aux années 30 . Nous reprenons ensuite le même trajet pour le retour vers les voitures avant de regagner Seyne.
Vu du Collet du vieil Esclangon on aperçoit La Grande Cloche de Barles (1887m),terme de notre randonnée de jeudi
L'après-midi : Le col du Fanget et le plateau d'Iroire ( 8,5 kilomètres avec 250 m de dénivelé positif et négatif, une altitude min.1452m et max.1682m)
Dans la Vallée de la Blanche, entre Seyne les Alpes et les Clues de Barles. A partir du Col du Fanget une petite randonnée pour l'après-midi dans les alpages d'Auzet avec une magnifique vue panoramique sur la chaîne de La Blanche.
Après avoir quitté la voiture sur le parking du Col du Fanget nous prenons la route goudronnée sur quelques mètres puis tournons à droite au panneau marquant le Col (1459 m). Encore quelques mètres de goudron où nous longeons une vielle grange et deux chalets récents puis nous prenons la piste qui monte à droite derrière le dernier chalet.Nous restons sur la piste, d'abord à découvert ce qui nous permet de voir Seyne les Alpes dans sa vallée au pied de la Chaîne de la Blanche On sort de la forêt pour atteindre le Plateau d'Iroire (1685 m) juste en face du Sommet de Bressa qui surplombe la station de Chabanon. Toujours en suivant la piste nous descendons vers les bergeries de Négron. Deux magnifiques bâtiments d'alpage en pierres sèches bien tranquilles dans leur solitude. Le retour se fera par le même chemin.
Le massif de L'Estrop (Les eaux Torpes au bas du glacier de La Blanche) à droite sur la photo objectif de la randonnée du lundi. Le Fort de Dormillouse à gauche sur la photo objectif de la randonnée du mardi.
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2ème jour Lundi 1er juillet
Le va
llon de Laverq et les Eaux Tortes ( 22,5 kilomètres avec 750 m de dénivelé positif et négatif, une altitude min.1573m et max.2276m)
Et au milieu coule La Blanche de Laverq
Une belle randonnée qui nous fait visiter la vallée magnifique de l'Ubaye, le Laverq puis monter jusqu'aux Eaux Tortes au pied du glacier de la Blanche. Départ depuis le deuxième parking de la piste qui emprunte le GR6 et démarre du Pont de Baud nous passons devant le refuge du Laverq avant d'arriver à l'Abbaye. Nous commençons véritablement la marche par la traversée du Vallon du Laverq en suivant le GR56 enchâssé sous les deux Séolanes . Nous y croiserons une bien jolie bergère à cheval qui gardait un important troupeau de moutons et de chèvres aidée par de magnifiques Borders Collies. Au cœur du vallon coule une rivière la Blanche de Laverq qui égaie de ses eaux limpides les alpages puis on grimpe vers Plan Bas et ses maisons forestières par un chemin en sous bois très frais et agréable et l'on atteint Plan bas et sa grande table de pique-nique pour une première pause bien méritée . Quelques centaines de hectomètres après on sort de la forêt pour atteindre le point de vue sur la cascade du Ravin de Lausas dont on franchira ensuite le cours difficilement car la traversée n'est pas encore aménagée . Un peu plus haut nous zigzaguons dans un extraordinaire chaos rocheux formé de blocs de grès. Enfin on débouche sur les Eaux Tortes (2251m), un ancien cirque glaciaire où le torrent forme de multiples méandres dans l'herbe (d'où le nom qui signifie Eaux Tordues). La montée bien que régulière mais éprouvante dans sa longueur a fatigué les organismes et le pique nique du midi près de l'eau est le bienvenu. Après une courte sieste on quitte les Eaux Tortes en traversant un ruisseau à gué pour passer en contrebas du glacier de la Blanche (le dernier des Alpes de Haute Provence) collé contre le flanc de la tête de l'Estrop (2961m). Enfin on redescend par une vallée un peu plus à l'ouest, le long d'un sentier escarpé en traversant une magnifique forêt de mélèzes et certains arbres couchés encombrent le sentier ce qui ajoute quelques difficultés supplémentaires. Au bout d'une descente éprouvante nous retrouvons le torrent au Plan Bas. Après avoir traversé le torrent par une jolie petite passerelle de bois nous empruntons le long chemin de retour à travers le vallon pour rejoindre l'Abbaye et un peu plus bas le parking et clôturer une bien belle rando, longue mais à ne pas manquer.
3ème jour Mardi 2 juillet
Le Fort de Dormillouse, Lacs et Tourbières de Col Bas ( 12,7 kilomètres avec 625 m de dénivelé positif et négatif, une altitude min.1908m et max.2479m)
Sur l'extrémité nord de la Chaîne de la Blanche, à cheval entre la Vallée de la Blanche et Ubaye,au dessus de Seyne, Saint Jean Montclar et Serre Ponçon :une rando qui nous fait monter à Dormillouse puis redescendre par Col Bas en passant par les lacs et tourbières.
Nous laissons les voitures au parking au dessus de la maison forestière de Bellevue. Le départ de la randonnée se fait à partir du sentier balisé jaune et de la piste forestière de la Chau et prenons la piste qui part à gauche. Plus loin le sentier quitte la piste et grimpe dans la forêt à l'aplomb du télésiège de la Brèche ou nous pouvons observer deux chamois qui nous observent mais sans pour autant les inquiéter. A partir de cet endroit nous avons une magnifique vue sur la Vallée de la Blanche . Le sentier rejoint une autre piste et monte en lacets par une série de virages soutenus par de superbes murs construits par l'armée qui disposait à Dormillouse d'un fort pour surveiller tout ceux qui arrivaient par l'Ubaye. A l'arrivée à la table d'orientation nous admirons la chaîne des Ecrins en face ainsi que le lac de Serre Ponçon au dessous. Puis nous arrivons au fort de Dormillouse (2505 m). Depuis le terre-plein du fort nous faisons la pause déjeuner et devant la vue est superbe sur les lacs (à gauche le lac du Milieu, à droite le lac Noir et un splendide panorama sur l'entrée de la vallée la Grande Séolane, les Trois Évêchés, de l'Estrop ..etc.. On pourra observer aussi le vol d'un vautour fauve et très haut au dessus de nos têtes des aigles. Puis on prend la piste pour descendre vers le Lac Noir ou des pêcheurs taquinent les truites de montagne. après l'observation d'une marmotte trop curieuse nous reprenons le sentier qui nous amène jusqu'aux tourbières du Col Bas anciens lacs d'altitude situés sur un ancien cirque glaciaire et envahis de végétaux et en toile de fond la Vallée de l'Ubaye. Notre guide profite de la quiétude de l'endroit pour nous faire un petit topo sur les chiens "Patou" et leur mauvaise réputation mêlés aux troupeaux ils préservent les moutons des attaques de loups mais ne rassurent pas les randonneurs. Puis on remonte le Vallon de Provence jusqu'au Col Bas (2113 m). De Là nous redescendons vers le parking d'abord par un sentier dans les bois puis par la piste forestière qui nous fait retrouver nos voitures.
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4 ème jour Mercredi 3 juillet
Journée libre
Le matin visite de Barcelonnette, une petite ville provençale et montagnarde nichée à 1 135 mètres d'altitude au cœur de la vallée de l'Ubaye. nous avons pu découvrir ses rues bordées de nombreuses boutiques, sa belle fontaine, ses façades colorées et ses villas mexicaines construites entre 1880 et 1930 par des Barcelonnets de retour au pays après avoir fait fortune au Mexique
L'après-midi randonnée au Lac du Lauzanier. ( 14,5 kilomètres avec 490 m de dénivelé positif et négatif, une altitude min. 1906m et max.2293m)
Au départ de Larche à quelques kilomètres de Barcelonnette et à quelques encablures de la frontière Italienne .Le lac du Lauzanier est un lac de montagne qui se situe à une altitude de 2284 m au sein du massif de l'Ubaye. L'endroit est très prisé par les marmottes peu farouches.
5 ème jour jeudi 4 juillet:
La Grande Cloche De Barles : ( 11,3 kilomètres avec 610 m de denivellé postitif et négatif, une altitude min. 1226 m et max. 1825m)
Après avoir laissé les voitures à la sortie du petit hameau du Forest (1226 m) sur la commune de Barles nous prenons le chemin balisé de jaune qui passe sous les Barres de Chine et après une montée régulière nous arrivons face aux deux Cloches de Barles. Parfois le chemin quitte la piste pour suivre des sentiers dans une rocaille et une végétation méridionale. Durant la montée sur le flanc des Barres de Chine nous apercevons sautant de rochers en rochers des dizaines de mouflons mais bien trop loin, pour se risquer de prendre une photo.
Nous passons ensuite juste sous la bergerie du Jasset et enfin nous approchons des Cloches de Barles encadrant leur petit col. Après avoir franchi le lit du ruisseau du Gros nous arrivons sur les pâturages d'altitude. Depuis le col la vue porte au sud vers les Préalpes de Digne.
Vient maintenant le moment de gravir la Grande Cloche, tout d'abord par un sentier à flanc de montagne qui nous emmène jusqu'au bord de la falaise que l'on longe ensuite pour enfin arriver au sommet (1887 m) et profiter d'un superbe panorama sur tout le sud des Alpes et du vol d'un vautour fauve. Magnifique vue sur la vallée du Bès avec Barles bien à l'abri, la Chaîne de la Blanche qui barre l'horizon. Du sommet on surplombe la Petite Cloche avec tout au fond le massif des Écrins et ses glaciers.
La descente bien que difficile se fera sans problème et nous pique-niquerons au col en bas de la Grande Cloche et après une petite sieste nous amorcerons la descente par le même chemin qu'à l'aller pour rejoindre nos voitures.
Sur le chemin du retour et pour clore cette magnifique journée nous faisons une petite halte à Barles . Après un petit rafraichissement à la terrasse de l'unique café du village, nous prenons une petite route qui monte au-dessus du village vers une chapelle qu'on voit de loin et qui surplombe le bourg. Visiblement la chapelle est laissée à l'abandon et n'est plus fréquentée. En nous approchant nous découvrons le petit cimetière qui la jouxte rempli d'herbes folles. Quelques marches et nous voici devant cette porte en bois et quelle surprise il y a une boîte à lettres dans la porte du cimetière. Joël se chargera avec tout son talent de nous compter le fameux mystère de cette boîte à lettres qui sera entre autre le point de départ de l'intrigue des Courriers de la mort d'un célèbre roman de Pierre Magnan.
En fait pour la petite histoire et la vérité sur ce mystère il existait effectivement une boîte sur la porte du cimetière de Barles non pas pour les morts, mais pour les vivants du hameau perché un peu plus haut. Le facteur ne souhaitant pas s'éreinter à monter aussi haut se contentait de laisser le courrier un peu plus bas, en l'occurrence au cimetière. Depuis une adaptation télévisée du roman a été réalisée et une nouvelle porte avec une boîte aux lettres a été mise en place à l'entrée du cimetière. Elle y est restée depuis.
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6 ème jour vendredi 5 juillet:
La Barre des Dourbes ( 11,7 kilomètres avec 590 m de dénivelé positif et négatif, une altitude min. 1096 m et max. 1672m)
Au-dessus de Dignes-Les-Bains, la Barre des Dourbes s'étire sur 17 kms et culmine à 1728m. Pour cette dernière randonnée nous laissons les voitures au parking de la maison forestière du Serre(1096m). Large au départ le chemin forestier est facile et emprunte le chemin de "La Grande Traversée Pré-Alpes "(GTPA) balisé en rouge et jaune, c'est un large chemin entre pins et hêtres. Ensuite le chemin devient plus étroit vers le haut, on se demande bien comment nous allons pouvoir grimper sur la barre qui paraît bien inaccessible, et on ne va pas tarder à le savoir. Le final à flanc de falaise peut impressionner, cette partie n'est pas très longue, délicate mais ne présente aucune difficulté technique. En arrivant au Pas de la Faye (1690m), un vaste panorama s'ouvre sur les Alpes provençales, le Mont Ventoux, la montagne Sainte Victoire et le massif des Ecrins . Sur la crête, buis et genêts festonnent le long du sentier non balisé qui est parfois vertigineux. A mi-chemin vers le Pas de Tartonne l'érosion a creusé un entonnoir très raide, le Trou de Saint Martin (1700m), ainsi nommé car selon la légende les rayons du soleil perforent la Barre à cet endroit le jour de sa fête, le 11 novembre. Après notre pique-nique du midi bien mérité sous un soleil ardent sans un pouce d'ombre, on ne s'attarde pas et nous continuons notre chemin le long de la barre jusqu’au Pas de Tartonne (1658m) et de là nous redescendons par un sentier en lacets au départ un peu difficile car très pierreux mais sans réel danger. Au fur et à mesure de la descente il deviendra de plus en plus facile et très agréable car il serpentera à travers une forêt de pins et de hêtres pour rejoindre le GTPA jusqu'à notre point de départ.
La journée et notre semaine de randonnée à travers la vallée de la Blanche s'est achevée par une visite à Dignes de la maison de Alexandra David-Néel .
Conclusion:
Que dire de plus sinon que nous avons passé 6 jours formidables dans une région magnifque. Nous avons traversé des paysages de toute beauté aussi différents les uns que les autres, la météo nous a été favorable tout le long de nos marches et le groupe où régnait une bonne ambiance a toujours été très solidaire. Nos deux guides chacun dans leur registre nous ont passionnés et cette semaine de randonnée dans une région très minérale est un avant goût de la Corse pour ceux qui d'entres nous vont affronter le GR20 sud.
Le Bilan chiffré de notre semaine
Distance en kilomètre
Dénivelé en mètre + et -
1er jour le matinLe Vieil Esclangon4,924257
1er jour après-midi Le Plateau d'Iroire 8,441 251
2 ème jour Les Eaux Tortes 22,477 745
3 ème jour Fort De Dormillouse 12,753 623
4 ème jour Le Lac Du Lauzanier 14,646 488
5 ème jour La Grande Cloche 11,356 609
6 ème jour La Barre Des Dourbes 11,734 589
86,331 3562






















![Le Refuge d'Art, " Lorsque l’on monte en direction de la maison, sur un chemin sinueux, on a la couleur rouge dans le regard et la couleur rouge sur les pieds. On arrive alors dans la maison et on regarde ce mur avec cette ligne rouge et sinueuse. Je pense que ce sera un formidable écho à la randonnée." [Andy Goldsworthy] img-3115.jpg](https://les-marcheurs-agyliens.e-monsite.com/medias/images/img-3115.jpg?fx=c_70_70)









































































